Quelque part, ce jour-là

Dans l’empreinte de vos absences

Chaussant encore mes pas

Je veille vos silences.

Aux paupières de vos matins

Je déserte mon âme

Et sur le seuil de l’oubli

L’encre blanche de vos mémoires

Séchée par l’odeur des temps

Ecrit mes paysages bleuis.

En ces vieux palais de pierres

Vos âmes attisées des cendres d’hier

Flottent comme des papillons aux ailes d’hiver.

Ce jour-là,

J’ai pris soin de déplier vos ombres

Et d’entrouvrir la porte

Pour entendre vos voix

S’abandonner à l’écho de ma bouche.

O ma terre !

Par-delà murets et barrière,

Tu cours les champs…

Sur l’autel aux arbres en fleurs de neige,

Tu dénudes ta robe de noces

Tissée de flocons

A mes doigts devenus brins d’herbes.

un coin de paradis....

je suis un nouveau -né sur le blog...  et j'espère partager beaucoup de choses artistiques ...